Par le passé, une gestion incorrecte de la température ambiante, source de grand déséquilibre thermique et de manque de confort pour les locataires, était monnaie courante.
La mauvaise gestion de la thermorégulation a conduit à des consommations bien supérieures aux besoins réels de chauffage des pièces, aussi bien en termes de consommation de combustible que d'énergie électrique utilisée par les circulatoires, contraints de garantir des débits bien plus élevés que ceux nécessaires.
Les systèmes de régulation thermique permettent d'améliorer considérablement le confort et de réduire la consommation de l'installation. L'introduction des commandes thermostatiques sur chaque corps chauffant permet de gérer les apports de chaleur, en évitant d'exploiter, plus que nécessaire, l'énergie provenant du générateur.
L’action de la commande thermostatique n'est pas de type ON/OFF, comme on pourrait le penser, mais est proportionnelle : ceci signifie que l'obturateur (1) est mû par le capteur interne (2) afin de fournir le débit maximal nécessaire pour garantir la bonne puissance thermique au corps chauffant. En utilisant le débit minimum nécessaire, on pourrait penser que le radiateur est « froid » par rapport au passé, car l’écart thermique du corps chauffant est plus élevé et la température superficielle non uniforme et c’est, contrairement à ce que l’on pense, la preuve que l’installation fonctionne de façon optimale.
En effet, le débit minimum fait en sorte que les pompes de circulation ne poussent que l'eau nécessaire, réduisant ainsi la consommation électrique. De plus, l'écart thermique élevé garantit le rendement maximal de la chaudière à condensation, outre le fait que cette dernière peut moduler son fonctionnement pour fournir la puissance effectivement nécessaire à tout moment, en garantissant de réelles économies pour le chauffage du logement.