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Protection contre le gel : la meilleure protection pour la pompe à chaleur

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Comparaison d’une soupape antigel par rapport aux autres méthodes de protection contre le gel

Protection contre le gel : la meilleure protection pour la pompe à chaleur

Dans tout système de pompe à chaleur monobloc, il est important de mettre en œuvre une méthode de protection contre le gel afin de protéger les tuyaux et le reste du système contre la formation de glace. Plusieurs options sont possibles : l’ajout de glycol à l’eau du système, la protection thermique et la mise en place d’une soupape antigel. Selon Caleffi, expert en traitement de l’eau de chauffage central, la soupape antigel est la meilleure solution parmi les 3. Pourquoi ? Avant tout, lisez ce qui suit pour avoir une idée claire des différentes méthodes les unes par rapport aux autres.

Méthode 1

L'utilisation du glycol

Bien que le glycol et la soupape antigel empêchent tous deux la formation de glace dans le circuit du système, la comparaison s’arrête là.

Ainsi, la soupape permet d’utiliser de l’eau pure et les propriétés du liquide ne sont pas affectées. Avec l’ajout de glycol, ces propriétés changent et, par conséquent, les performances du système changent également : la capacité d’échange thermique diminue, le débit et la perte de charge augmentent. 

La solution aqueuse à base de glycol doit également être suffisamment concentrée pour assurer une protection adéquate, mais une concentration trop élevée peut à son tour entraîner des pannes et la destruction de l’échangeur de chaleur. C’est donc un travail de précision. C’est pourquoi le taux de glycol doit être régulièrement contrôlé et ajusté, ce qui entraîne des coûts d’entretien supplémentaires. Les coûts d’acquisition ne sont pas non plus négligeables. 

En revanche, une soupape antigel est peu coûteuse à l’achat et à l’entretien. Il s’agit d’un investissement unique qui ne nécessite (pratiquement) pas d’entretien et qui est donc beaucoup plus avantageux dans l’immédiat et à long terme. Une dernière remarque, qui n’est pas sans importance, est qu’une soupape antigel est respectueuse de l’environnement, alors que le glycol est nocif pour ce dernier.

Méthode 2

La protection thermique largement

La soupape antigel est également préférable à la protection thermique largement utilisée. Si on opte pour cette solution, un câble chauffé est placé à côté du tuyau. Il s’agit également d’un choix respectueux de l’environnement, qui ne nécessite pas beaucoup d’entretien, mais qui présente cependant un inconvénient majeur. En effet, cette méthode ne fonctionne pas en cas de panne d’électricité, avec toutes les conséquences qui en découlent.

Par contre, une soupape antigel est mécanique et fonctionne donc toujours, même sans électricité.

Méthode 3

La soupape antigel

iStop Caleffi

La soupape antigel iStop® de Caleffi est un système de protection mécanique capable d’évacuer l’eau présente dans le circuit. Lorsque la température de l’eau dans le tuyau descend en dessous de 3 °C, la soupape d’arrêt s’ouvre et laisse l’eau s’écouler goutte à goutte hors de la conduite. La soupape se referme lorsque la température de l’eau augmente.

Une version spéciale avec capteur d’air empêche la soupape antigel de se déclencher pendant le processus de refroidissement en période chaude. Le capteur d’air mesure la température extérieure et ce n’est que lorsqu’elle descend en dessous de 5 °C et que la température de l’eau est inférieure à 3 °C que la soupape antigel se met en marche.

L'iStop®PLUS, la nouvelle soupape antigel de Caleffi, est beaucoup plus compacte qu'une soupape antigel classique. Elles peuvent être placées directement l'une au-dessus de l'autre et l'espace nécessaire à la vidange en bas de la vanne est beaucoup plus réduit. En outre, cette nouvelle version peut être utilisée avec des températures élevées.